« C‘ETAIT QUELQU’UN QUI AVAIT PREPARE SON ATTAQUE POUR NOUS AVOIR. »

Mercredi 14 juin 2017

 

« « C‘ETAIT QUELQU’UN QUI AVAIT PREPARE SON ATTAQUE POUR NOUS AVOIR. » »

 

« J’ai réalisé que ce n’était pas un fou, c’était quelqu’un qui avait préparé son attaque pour nous avoir. »… La déclaration glace le sang. Et pourtant, David, le jeune policier de 22 ans agressé au marteau à l’arrière de la tête mardi 6 juin devant Notre-Dame de Paris par surprise alors qu’il renseignait un touriste et dont le prénom a été modifié, est ô combien pleinement lucide.

« Je me suis dit que s’il arrivait à me mettre le deuxième coup, je serais défiguré, si ce n’est plus ». Est-ce vraiment utile d’écrire que David a eu beaucoup de chance d’être sorti de l’hôpital le soir même qu’avec un léger malaise, une bosse et un petit traumatisme crânien de cette agression perpétrée par Farid I. maîtrisé par un autre fonctionnaire ayant ouvert le feu contre le terroriste qui venait de revendiquer son geste en hurlant : « Pour la Syrie ! »

« Pour la Syrie ! »… ? A chaque attentat, ces monstres ne cessent de nous prouver leur ignorance. Croient-il véritablement que la France cédera en se retirant de la coalition menée contre le groupe terroriste de l’Etat islamique parce qu’elle est leur cible privilégiée ? ? ? Comment peuvent-ils être si persuadés de gagner leur place au paradis après avoir commis tant de crimes, tant d’atrocités ? ? ?

Comme on peut imaginer après pareille attaque, « c’est un peu difficile mentalement. On n’a pas dormi cette nuit. Mais on est suivis par notre hiérarchie, qui a pris de nos nouvelles, et on a un soutien psychologique qui s’est mis en place. » confie David également au nom de sa collègue avec qui il patrouillait au moment de son agression…

« Je me sens apte à repartir et à reprendre mon travail normalement, assure David. Mais quand je revois la vidéo, je me dis vraiment qu’on a évité le pire. »… Reprendre son travail normalement : c’est tout ce que nous pouvons souhaiter à ce héros qui, comme tous ses confrères et consoeurs policiers et gendarmes, voue une passion sans bornes à son métier, allant jusqu’à mettre sa propre vie en danger, car il ne fait aucun doute que c’était bien la profession de policier et son rôle autant autoritaire que protecteur qui étaient directement visées ( !), pour sauver celles de leurs compatriotes… !

Cher fidèle lecteur, chère fidèle lectrice, je vous remercie d’avoir consacré quelques minutes de votre attention à la consultation de cet article, prenez soin de vous comme de ceux qui vous témoignent de toute leur affection et au prochain « petit papier »… !

Jessica NATALINO alias « Plume Libre »,

Ce n’est que mon ressenti

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