Jeudi 29 février 2024
« « IL A ETE PROUVE QUE CES PAQUETS DE SANCTIONS IMPACTENT BIEN DAVANTAGE L’EUROPE QUE L’ECONOMIE RUSSE » »
Un nouveau paquet de sanctions à l’encontre de la Russie…. Encore un, le treizième ! C’est ce qu’a annoncé, mercredi 21 février, trois jour avant le troisième triste « anniversaire » du début de la guerre en Ukraine, la présidente belge de l’Union Européenne, Ursula von der Leyen.
Alors, que prévoient ces nouvelles mesures ? Limiter le commerce des entreprises de l’UE avec trois sociétés de Chine continentale qui ont approvisionné l’armée russe, l’inscription sur une liste noire du ministre de la Défense nord-coréen pour avoir envoyé des missiles et des obus à Moscou, sans oublier la contribution à l’effort de guerre russe d’entreprises originaires d’Inde, Turquie ou de Serbie.
« Nous devons continuer de dégrader la machine de guerre de Poutine », a affirmé Ursula von der Leyen sur X. Les sanctions européennes prévoient un gel des avoirs dans l’UE et une interdiction de se rendre sur le territoire de l’Union pour les personnes concernées.
Quant à la Hongrie de Viktor Orbán, on ne sait pas vraiment sur quel pied elle a décidé de danser. En bon pays d’extrême droite, elle avait commencé par bloquer l’adoption ce nouveau paquet de sanctions, avant de renoncer à mettre son veto. « Je pense que l’Union européenne prend la mauvaise décision », a toutefois déclaré le ministre hongrois des Affaires étrangères, la semaine dernière. « Il a été prouvé que ces paquets de sanctions impactent bien davantage l’Europe que l’économie russe », a-t-il ajouté.
Malheureusement, je crains que Peter Szijjarto ait raison… Aucune sanction n’a jamais fait reculer Poutine. La dernière preuve en date ? Le 16 février dernier, le dictateur russe s’est fait son dernier opposant. La mort d’Alexeï Navalny a suscité une vague d’émotion à travers le monde entier… C’est bien, rembourré de bons sentiments, tout le monde pointe du doigt la responsabilité de Poutine mais, en attendant, tous continuent à faire des courbettes au dictateur russe.
Alors, on fait quoi ? Ai-je la solution, moi qui ne cesse de critiquer l’attitude du monde envers Poutine ? Que la Cour Pénale Internationale mette à exécution son mandat d’arrêt ! Elle en a eu l’occasion en octobre dernier, lorsque le maître du Kremlin a assisté au sommet de la Communauté des États indépendants, au Kirghizistan. Oui, sauf que le pays était sûr pour le chef d’Etat car Bichkek n’a pas ratifié le traité fondateur de la Cour pénale internationale. Je suis contre la peine de mort… Cependant, lorsqu’il semble n’avoir plus aucune autre solution pour arrêter un dictateur dans son entreprise criminelle, l’abattre afin de sauver des vies ne peut être considéré comme un acte héroïque…
Peut-être faut-il changer les règles… ? Le peuple russe est prisonnier des élections présidentielles jouées systématiquement à l’avance. On sait que Poutine en sortira vainqueur, on se demande bien pourquoi un scrutin est organisé. Ou juste pour les apparences. Pourquoi les électeurs russes se rendent-ils aux urnes ? Si tous s’abstenaient, comment cela se passerait-il ? Les autorités iraient-elles les chercher chez eux un par un ? Si le peuple russe ne peut pas se libérer de lui-même de l’emprise de Poutine, alors il faut rendre la liberté au peuple russe.
Cher lecteur, chère lectrice, je vous remercie de votre fidélité et d’avoir consacré quelques minutes de votre attention à la consultation de cet article. Prenez soin de vous comme de ceux qui vous témoignent de toute leur affection… Continuons à nous protéger, à protéger ceux que nous aimons, à protéger les autres et aidons nos soignants à sauver des vies : même vaccinés, restons vigilants aux gestes barrières… Et, puisque je ne peux malheureusement rien faire d’autre pour témoigner toute ma gratitude à ces soldats qui sont en permanence en première ligne : APPLAUDISSEMENTS ! A mon prochain « petit papier »… !
Jessica NATALINO alias « Plume Libre »,
Ce n’est que mon ressenti