« JE SUIS GENDARME, LE 09 JUIN, JE VOTE BARDELLA ! »

Dimanche 23 juin 2024

« « JE SUIS GENDARME, LE 09 JUIN, JE VOTE BARDELLA ! » »

Si la jeunesse de Bardella a séduit « ses chers compatriotes » lors des élections européennes du 09 juin dernier, ses méthodes de campagne sont loin de faire l’unanimité.

Après Calogero qui se réserve le droit de poursuivre le nouveau patron du parti familial des Le Pen après la diffusion de l’un de ses titres au cours d’un meeting au Dôme de Paris le dimanche 02 juin, c’est au tour du directeur de la gendarmerie nationale de s’indigner de la propagande du Front National.

L’objet de la colère : la publication, le 02 juin, sur le réseau social X, d’une photographie d’un gendarme en uniforme et gilet pare-balles accompagnée d’un texte appelant à voter pour la liste de Jordan Bardella, avec le message : « Je suis gendarme, le 9 juin, je vote Bardella ! ».

« Vous semblez ignorer que le statut militaire interdit ce genre de message. Et le moins qu’on puisse attendre, c’est que vous respectiez le gendarme et son statut, dans ces périodes où son engagement peut le conduire aux pires conséquences », proteste sur X le directeur général de la gendarmerie nationale, en estimant que le message est « inadmissible ».

Pour se défendre, le RN a estimé que la publication était « tout à fait légale », l’image ne montrant pas « le visage d’un gendarme ». « Nous publions des visuels sur de nombreuses professions », a encore fait valoir le parti à la flamme, en référence notamment à une autre affiche arborant le slogan « Je suis militaire, je vote Bardella », illustrée d’un gros plan sur une personne de profil portant un uniforme militaire français, sans faire apparaître son visage.

Le RN prétend être prêt à gouverner, il ne connaît même les règles de nos institutions ! Il n’est même pas question ici de droit à l’image mais du devoir de réserve qui impose à tout agent public de faire preuve de retenue dans l’expression écrite et orale de ses opinions personnelles, pendant et en dehors du temps de travail. Le Code de la Défense dispose par ailleurs que « les opinions ou croyances, notamment philosophiques, religieuses ou politiques, sont libres. Elles ne peuvent cependant être exprimées qu’en dehors du service et avec la réserve exigée par l’état militaire. Cette règle s’applique à tous les moyens d’expression ».

En parallèle de ce droit de réserve, « Je suis gendarme, le 9 juin, je vote Bardella ! » peut sonner comme une simple déclaration mais aussi un peu comme un ordre. Le RN donne des leçons de liberté d’expression dont doit jouir le peuple mais utilise l’impératif dans ses affiches de campagne… Peut-être le début de la dictature Le Pen-Bardella ? !

Cher lecteur, chère lectrice, je vous remercie de votre fidélité et d’avoir consacré quelques minutes de votre attention à la consultation de cet article. Prenez soin de vous comme de ceux qui vous témoignent de toute leur affection… Continuons à nous protéger, à protéger ceux que nous aimons, à protéger les autres et aidons nos soignants à sauver des vies : même vaccinés, restons vigilants aux gestes barrières… Et, puisque je ne peux malheureusement rien faire d’autre pour témoigner toute ma gratitude à ces soldats qui sont en permanence en première ligne : APPLAUDISSEMENTS ! A mon prochain « petit papier »… !

Jessica NATALINO alias « Plume Libre »,

Ce n’est que mon ressenti

LE DON D’ORGANES : ET SI ON EN PARLAIT AVEC NOS PROCHES ? 

Samedi 22 juin 2024

« LE DON D’ORGANES : ET SI ON EN PARLAIT AVEC NOS PROCHES ? »

Donneur d’organes ou pas ? Si vous souhaitez parler de vos vœux concernant le devenir de vos organes après avoir rendu votre dernier souffle, c’est le jour, aujourd’hui 22 juin, Journée nationale du don d’organes.

Bien sûr, refuser de donner ses organes, c’est un droit intime qui appartient à chacun, selon ses convictions personnelles. Je ne jetterai jamais la pierre à qui que ce soit. Néanmoins, si une personne sceptique pouvait basculer dans le camp des convaincus, alors j’aurais gagné ma journée.

Alors, pourquoi offrir ses organes ? En tout premier lieu pour vos proches. Savoir qu’un être cher va pouvoir continuer à vivre à travers une autre personne, un inconnu, ne peut qu’apporter un certain réconfort dans une période de douleur profonde et intense. Ensuite, pour que votre disparition ne soit pas vaine, qu’elle transforme un événement sombre en quelque chose de positif, pour la personne qui recevra votre don et les siens.

Combien de femmes souffrent-elles de ne jamais avoir pu porter la vie, de donner naissance et d’élever son enfant ? Aussi, et on y pense moins, donner ses organes peut être une façon de redonner la vie à défaut de n’avoir pas pu la donner.

Si vous voulez donner vos organes, vous n’avez aucune démarche à faire. Nous sommes tous présumés donneurs. Si je ne suis parvenue à vous séduire, alors vous pouvez faire des démarches pour vous inscrire sur le registre des refus à cette adresse : https://www.registrenationaldesrefus.fr/#etape-1.

Cher lecteur, chère lectrice, je vous remercie de votre fidélité et d’avoir consacré quelques minutes de votre attention à la consultation de cet article. Prenez soin de vous comme de ceux qui vous témoignent de toute leur affection… Continuons à nous protéger, à protéger ceux que nous aimons, à protéger les autres et aidons nos soignants à sauver des vies : même vaccinés, restons vigilants aux gestes barrières… Et, puisque je ne peux malheureusement rien faire d’autre pour témoigner toute ma gratitude à ces soldats qui sont en permanence en première ligne : APPLAUDISSEMENTS ! A mon prochain « petit papier »… !

Jessica NATALINO alias « Plume Libre »,

De la solidarité à la générosité

21 JUIN, FETE DE LA MUSIQUE MAIS SURTOUT JOURNEE INTERNATIONALE DE LA S.L.A 

Vendredi 21 juin 2024

« 21 JUIN, FETE DE LA MUSIQUE MAIS SURTOUT JOURNEE INTERNATIONALE DE LA S.L.A »

Le 21 juin, c’est la Fête de la musique instaurée en France en 1982 par le ministre de la Culture du président Mitterrand de l’époque, Jack Lang… C’est aussi le jour le plus long de l’année. Et c’est précisément pour cette dernière raison que cette date a été choisie afin de devenir la Journée internationale de la S.L.A : défier cette maladie promettant gagner le combat contre son adversaire entre 3 et 5 ans seulement.

« S.L.A »… S.L.A pour Sclérose Latérale Amyotrophique. Le nom ne vous dit sûrement rien et c’est tout-à-fait normal, voire peut-être donné exprès, afin de ne pas laisser entrevoir ce qu’il vous attend. L’autre appellation n’en dit à vrai dire pas plus : « maladie de Charcot ». Bref, tout est fait pour brouiller les pistes. Mais la réalité n’en est pas moins terrifiante…

Terrifiante. Peu importe comment elle se fait appeler, cette saloperie est synonyme de condamnation à mort. Lentement mais sûrement, elle emprisonne sa victime dans son propre corps. Les muscles s’atrophient un à un, l’un après l’autre, jusqu’à atteindre un jour le muscle vital, le cœur. Le patient est alors asphyxié.

Etre conscient qu’il ne nous reste que quelques années à vivre doit être déjà terrifiant… Savoir que l’on va quitter la vie en manquant d’oxygène, je n’ose même pas imaginer l’horreur que cela doit être. Alors, qui pourrait jeter la pierre aux patients qui font le choix de refuser de subir cette phase terminale de la S.L.A ? Manifestement, nos « représentants » politiques qui ont tant de mal à accepter l’idée que « leurs chers compatriotes » puissent choisir leur propre mort ! Mais que l’on se rassure : ils auraient le droit « d’être liquidé » eux, comme l’avait demandé le président Mitterrand en janvier 1996 !

Cher lecteur, chère lectrice, je vous remercie de votre fidélité et d’avoir consacré quelques minutes de votre attention à la consultation de cet article. Prenez soin de vous comme de ceux qui vous témoignent de toute leur affection… Continuons à nous protéger, à protéger ceux que nous aimons, à protéger les autres et aidons nos soignants à sauver des vies : même vaccinés, restons vigilants aux gestes barrières… Et, puisque je ne peux malheureusement rien faire d’autre pour témoigner toute ma gratitude à ces soldats qui sont en permanence en première ligne : APPLAUDISSEMENTS ! A mon prochain « petit papier »… !

Jessica NATALINO alias « Plume Libre »,

De la solidarité à la générosité

UN DERNIER ADIEU A LA VOIX DE LA MELANCOLIE

Jeudi 20 juin 2024

« UN DERNIER ADIEU A LA VOIX DE LA MELANCOLIE »

Neuf jours après qu’elle se soit tue définitivement à l’âge de 80 ans, c’est aujourd’hui, le 20 juin 2024, en l’accompagnant en pensées vers sa dernière demeurre, le cimetière du Père-Lachaise à Paris, que les Français rendront un dernier hommage à la voix de la mélancolie : Françoise Hardy.

J’ai une pensée toute particulière à son unique enfant, Thomas, né le 16 juin 1973 de sa relation qu’elle entretenait alors avec Jacques Dutronc, avec qui elle s’était mariée le 30 mars 1981 et de qui elle s’était séparée en 1991 sans jamais divorcer (cela peut donner une idée du lien qui continuait à les unir malgré tout).

En effet, si notre pays dit aujourd’hui « Au revoir » à une artiste, une autrice-compositrice-interprète et actrice, Thomas Dutronc, lui, a perdu sa maman… Je n’ose imaginer la douleur qu’il doit ressentir. En 2004, les médecins avaient annoncé à Françoise Hardy un lymphome et celui-ci lui faisait vivre un véritable cauchemar… Après toute une décennie de combat, un petscan avait révélé qu’il n’y avait plus aucune trace de cancer. Mais, c’est bien connu, une fois que le cancer a frappé, il ne lâche plus sa victime… Et après cinq ans de rémission, alors qu’elle aurait pu être déclarée « guérie », son « crabe » était réapparu, au niveau du pharynx, qui l’avait laissée presque sourde et la contraignant à mettre sa carrière en pause.

Un cancer, même en rémission, est toujours omniprésent, tapi dans l’ombre, prêt à revenir à la charge à n’importe quel moment. Une véritable menace, une véritable bombe à retardement. Une fois, deux fois, trois fois, quatre fois et toujours plus virulent encore à chaque fois. Alors, Françoise Hardy n’avait pas hésité à briser le tabou de sa fin de vie. En décembre 2023, dans une lettre adressée au Président de la République dans La Tribune Dimanche, la chanteuse se disait « épuisée par la souffrance que son corps lui infligeait depuis deux décennies ».

Françoise Hardi aura été une bonne ambassadrice du droit à l’euthanasie active en France, elle qui racontait vivre un « cauchemar » et souhaiter « partir bientôt et de façon rapide », appellant Emmanuel Macron à avancer sur le sujet de la fin de vie et à autoriser l’euthanasie.

Au revoir « Madame »…

Jessica NATALINO alias « Plume Libre »,

Mes hommages, mes « Au revoir »

SEULE EN TETE-A-TETE FACE A « COLUCHE », MICHEL COLUCCI

Mercredi 19 juin 2024

Très cher « Coluche », très cher Michel Colucci,

Ce qui est magique avec l’écriture, c’est qu’elle permet d’imaginer des rencontres improbables avec des personnes dont nous ne croiserons jamais le chemin, pour une raison ou pour une autre.

J’ai un aveu à vous révéler : ce « Seule en tête-à-tête face à… », j’ai hésité à le faire avec vous, Coluche, ou Albert Ardisson dont la disparition le 15 mai dernier à l’âge de 85 ans a été annoncée par sa petite-fille sur Facebook… Et pis, je préfère consacrer mon temps aux victimes.

19 juin 1986. Je suis certaine que cette date était restée ancrée dans la boite crânienne d’Albert Ardisson. Comment ce chauffeur d’un 38 tonnes était-il arrivé à vivre avec la mort d’un homme d’exception, vous, sur la conscience ? Dans une interview accordée à l’hebdomadaire « Le Petit Niçois » en 2013, il avait confié à ses compatriotes français son traumatisme et sa dépression qu’il avait traversée après l’accident.

41 ans. C’est l’âge que j’aurai en février prochain… C’est aussi et surtout celui auquel la vie vous a été enlevée sur cette route départementale entre Cannes et Opio devenue tristement célèbre. Albert Ardisson ne vous a donné aucune chance ; vous avez succombé sur le coup.

Quelques minutes après l’accident, Albert Ardisson avait réagi au micro de France 3 Côte d’Azur : « Je vous dis qu’il allait très vite », assurant ne pas vous avoir vu l’humoriste. « Faux » avaient tous témoigné vos amis motards qui à leur tour lui avaient reproché d’être resté distant, comme si ça ne le concernait pas, comme s’il n’était pas responsable.

Albert A rdisson avait été condamné le 10 mars 1988 par le tribunal correctionnel de Grasse à 1 000 francs d’amende, soit 150 euros environ… Autant dire qu’il a été acquitté. Acquitté alors qu’il avait été reconnu coupable d’homicide involontaire… !

« Homicide involontaire »… Est-on seulement bien certain de cela ? Albert Ardisson a-t-il été missionné pour vous faire taire ? La seule interrogation à laquelle je n’ai pas la réponse c’est « Comment ? »… Comment Ardisson aurait-il eu la certitude que vous seriez sur cette route de malheur le 19 juin 1986, à cette heure précise, pour que votre assassinat puisse être maquillé en « accident » ?

Avez-vous rencontré Ardisson là-haut ? Vous a-t-il demandé de le pardonner de vous avoir tué après en avoir reçu l’ordre du plus haut sommet de l’Etat ? Existe-t-il un dossier « Michel Colucci » comme un dossier « Daniel Balavoine » classés confidentiels dans des casiers sous verrous dont la clé serait transmise de président à président à chaque passation de pouvoir, avec les codes de l’arme nucléaire française ? Les deux plus « grandes gueules » qui disparaissent à cinq mois d’écart, comment ne pas trouver cela étrange ? Surtout que vous aviez reçu des menaces de mort, des balles et un message : « La prochaine sera pour toi », ce qui vous a décidé de vous retirer de la course à la présidentielle de 1981.

Bien sûr, votre héritage persiste. Bien sûr, votre « grande cantine, gratos » vous a survécu et à prospérer. J’ai envie d’ajouter « Malheureusement ». Mais vous, vous n’êtes plus là. Né le 28 octobre 1944 dans le 14ème arrondissement de Paris, quelques semaines après la libération de la capitale française du joug nazi, vous auriez pu célébrer votre 80ème anniversaire cette année… Comme le débarquement en Normandie le 06 juin dernier…

Avec tout mon plus profond respect très cher « Coluche »…

Jessica NATALINO alias « Plume Libre »

LE 18 JUIN ET LE GENERAL DE GAULLE

Mardi 18 juin 2024

« LE 18 JUIN ET LE GENERAL DE GAULLE »

Alors que nous commémorons en cette année 2024 le 80ème anniversaire du Débarquement allié sur les plages de Normandie du 06 juin 1944, il est essentiel de revenir au début de l’histoire.

Tout commence le 14 juin 1940. La bataille de France n’a duré que quelques semaines. C’est donc en grands victorieux que les soldats portant l’uniforme de la Wehrmacht entrent dans Paris. Toute la moitié nord de l’Hexagone est désormais allemande. Le nouveau gouvernement contitué par « le vainqueur de Verdun », qui obtiendra les pleins pouvoirs le 10 juillet suivant, a fui à Bordeaux, en zone libre. Un comble pour un régime de collabos !

Alors que tout semblait perdu, chaotique, à la suite de l’allocution radiophonique du vieux Pétain qui annonça « la cessation du combat » mais surtout le début de la collaboration avec l’ennemie jurée de sa propre patrie, l’Allemagne, une voix s’est élevée d’outre-Manche dès le lendemain, le 18 juin 1940. « Le général de Gaulle » : un nom inconnu au bataillon qui allait entrer dans l’Histoire.

« Le général de Gaulle » : rien que le nom impose le respect. Ah ! On est loin des Le Pen dont « l’Héritière » se permettait il y a quatre ans de revendiquer l’héritage alors que le grand homme aurait lui-même combattu le racisme de ce parti xénophobe ! Bien sûr, du point de vue d’aujourd’hui, il est facile de dire qu’on aurait rejoint le grand Charles à Londres… Mais, tout de même…

Le 18 Juin, c’est le refus de la soumission et le courage de continuer le combat contre le pire échantillon de l’espèce humaine… Le général de Gaulle c’est le refus de laisser exécuter Pétain à la fin de son procès malgré le fait qu’il ait été lui-même contamné à mort par contumace prononcée par sept généraux réunis en conseil de guerre au palais de justice de Toulouse le 02 août 1940… Le général de Gaulle, c’est le respect de la démocratie, même lorsque la démocratie lui est défavorable. Le 18 Juin et le général de Gaulle, c’est la France dans toute sa grandeur.

Je finirais ce papier en empruntant une phrase de mon confrère Alain Duhamel dans un documentaire télévisuel consacré au grand Charles : « Il n’y a qu’un de Gaulle par siècle, et encore dans les bons siècles ».

Cher lecteur, chère lectrice, je vous remercie de votre fidélité et d’avoir consacré quelques minutes de votre attention à la consultation de cet article. Prenez soin de vous comme de ceux qui vous témoignent de toute leur affection… Continuons à nous protéger, à protéger ceux que nous aimons, à protéger les autres et aidons nos soignants à sauver des vies : même vaccinés, restons vigilants aux gestes barrières… Et, puisque je ne peux malheureusement rien faire d’autre pour témoigner toute ma gratitude à ces soldats qui sont en permanence en première ligne : APPLAUDISSEMENTS ! A mon prochain « petit papier »… !

Jessica NATALINO alias « Plume Libre »,

Pour que les années n’éteignent jamais la flamme de notre mémoire

GUANTANAMO A L’ISRAELIENNE

Lundi 17 juin 2024

« GUANTANAMO A L’ISRAELIENNE »

« Guantanamo » : rien que le nom fait froid dans le dos. On pensait qu’il n’existait qu’un seul Guantanamo sur cette planète Terre, situé au WW33+68Q Guantanamo Bay Naval Base, Guantánamo, Cuba, où les prisonniers y sont maintenus en isolement prolongé dans des conditions inhumaines et dégradantes, sans qu’aucune charge ne soit retenue contre eux, sans procès équitables et soumis à des interrogatoires utilisant le plus souvent des techniques assimilables à de la torture. Manifestement, il y a au moins un endroit qui n’a rien à envier au tristement célèbre centre pénitentiaire…

Base militaire de Sde Teiman, située à 30 kilomètres de Gaza, au milieu du désert du Néguez. A l’intérieur de ce Guantanamo à l’Israélienne, peu de personnes extérieures sont autorisées à y entrer. Et pour cause ! Il suffit d’écouter le témoignage courageux, rare et anonyme sous peine de représailles d’un chirurgien israélien qui est parvenu à y pénétrer, à la demande de l’armé. Pas longtemps, une petite heure, mais suffisante pour comprendre l’enfer que vivent les blessés incarcérés et donner l’alerte.

A Sde Teiman, « les détenus n’y sont pas traités comme des êtres humains » accuse le médecin qui « souhaite sa fermeture ». Dans quel hôpital découvrons-nous des patients ayant les yeux bandés, les mains attachées, contraints de rester allongés sur leurs lits nus, portant des couches que l’on peut imaginer remplies voire débordantes et, bien pire encore, subissant des interventions chirurgicales ressemblant à de la torture puisque sans anesthésie ?

À Guantanamo, vingt personnes ont perdu la vie en vingt ans… A Sde Teiman, quarante sont mortes en six mois ! C’est énorme ! Et cela semble être bien le dernier des soucis de la plus haute juridiction d’Israël, qui reste indifférente aux recours déposés par Nadji Abbas de l’ONG israélienne Physicians for Human Rights.

L’armée israélienne s’est tout de même décidée à ouvrir une enquête sur Sde Teiman fin mai… Mais ce ne sont que des apparences. Evidemment. Elle l’a fait uniquement sous la pression de l’opinion, et peut-être aussi de la justice internationale. Même Netanyahou ne peut ignorer qu’il existe d’autres SdeTeiman, comme Ananot, à l’Est de Jérusalem, qui n’est qu’un exemple parmi tant d’autres…

Si Sde Teiman n’est pas la preuve des crimes de guerre commis par l’armée israélienne, une pièce à conviction irréfutable pour instruire une procédure judiciaire avec, au bout, un procès… Car la place de Netanyahou est devant la justice et non dans la petite lucarne, sur la petite sœur de la première chaîne française !

Cher lecteur, chère lectrice, je vous remercie de votre fidélité et d’avoir consacré quelques minutes de votre attention à la consultation de cet article. Prenez soin de vous comme de ceux qui vous témoignent de toute leur affection… Continuons à nous protéger, à protéger ceux que nous aimons, à protéger les autres et aidons nos soignants à sauver des vies : même vaccinés, restons vigilants aux gestes barrières… Et, puisque je ne peux malheureusement rien faire d’autre pour témoigner toute ma gratitude à ces soldats qui sont en permanence en première ligne : APPLAUDISSEMENTS ! A mon prochain « petit papier »… !

Jessica NATALINO alias « Plume Libre »,

Réflexions sur notre espèce humaine et sur notre monde

GARANTIR AUX CHAUFFARDS LEUR « PERMIS DE TRAVAIL »

Dimanche 16 juin 2024

« GARANTIR AUX CHAUFFARDS LEUR « PERMIS DE TRAVAIL » »

Se défendre, oui, bien sûr. C’est un droit de l’Homme fondamental. Mais bon, lorsque l’on sait qu’on est en tort, il faut avoir sa conscience pour soi. Un minimum.

Alors qu’en France 16,5 millions d’automobilistes ont eu la mauvaise surprise (ou non) de trouver un jour, au courrier, une contravention pour excès de vitesse en 2022, un avocat spécialisé en droit routier, Eric de Caumont, a développé, avec son cabinet, une nouvelle application promettant de contester un PV, dont les démarches sont trop complexes et trop chères pour une très large majorité d’automobilistes, tout en sauvegardant ses points de permis sur la route.

Avec l’application Flash Radar, dédiée à la contestation des infractions routières relevées par radars automatiques ou vidéo-verbalisation, il suffit de flasher l’avis de contravention avec son téléphone, puis l’équipe d’avocats et de juristes de la société s’occupe de faire les démarches de contestation à la place du chauffard.

Eric de Caumont détaille les cas concernés : « Tous les radars automatiques, de vitesse comme de feux rouges, également les vidéos verbalisation. Et enfin, pour toutes les infractions qu’on appelle relevées au vol, c’est-à-dire quand un policier voit un véhicule dont le conducteur, par exemple, est en infraction avec la ceinture. C’est celle-là et uniquement celle-là dont on peut s’occuper efficacement par l’application ».

L’emploi de l’application coûtera 57 euros s’il y a gain de cause, ce qui sera le cas de manière quasi systématique, promet l’avocat. Le retrait de points sera ainsi évité, car les photos des radars ne permettent pas toujours d’identifier précisément le conducteur.En revanche, avec le numéro de plaque d’immatriculation, impossible d’échapper à l’amende.

L’idée est de garantir aux automobilistes de garder leur permis, souvent un permis de travail… Oui, d’accord, mais, si on se soucie véritablement de son emploi, on reste vigilant au fait de ne pas perdre son permis de conduire. Mais ce qu’Eric de Caumont semble oublier surtout c’est que le retrait de permis de conduire et un permis de travail ne sont rien à côté du « permis de vivre » !

Comment Eric de Caumont expliquerait son initiative aux familles qui ont perdu un proche tué par un chauffard qui a un petit peu trop « appuyé sur le champignon », commettant ainsi un homicide (involontaire, certes, mais un homicide tout de même) ? « Que ce dernier doit bien continuer à aller travailler » ? Sérieusement…

Cher lecteur, chère lectrice, je vous remercie de votre fidélité et d’avoir consacré quelques minutes de votre attention à la consultation de cet article. Prenez soin de vous comme de ceux qui vous témoignent de toute leur affection… Continuons à nous protéger, à protéger ceux que nous aimons, à protéger les autres et aidons nos soignants à sauver des vies : même vaccinés, restons vigilants aux gestes barrières… Et, puisque je ne peux malheureusement rien faire d’autre pour témoigner toute ma gratitude à ces soldats qui sont en permanence en première ligne : APPLAUDISSEMENTS ! A mon prochain « petit papier »… !

Jessica NATALINO alias « Plume Libre »,

Ce n’est que mon ressenti

DEHORS LES FACHOS !

Samedi 15 juin 2024

« DEHORS LES FACHOS ! »

Dimanche dernier, le 09 juin, Bardella a obtenu 31.37 % des suffrages exprimés pour porter la voix de « ses chers compatriotes » français lors des élections européennes. Sans réelle surprise malheureusement, il faut bien le dire. Concrètement, sur un total de 705 sièges que composent le Parlement européen, l’Hexagone en a raflé 81 dont 30 par le parti d’extrême droite français.

Dès l’annonce de ces résultats, Emmanuel Macron a dissout l’Assemblée Nationale. Décision des plus normales, les Français ayant rebattu les cartes de l’échiquier politique qui ne les représentait plus. Nous sommes donc de nouveau appelés aux urnes les dimanches 30 juin et 07 juillet… Au moment des grands départs en vacances.

L’extrême droite est en constante progression dans l’ensemble des pays de l’Union Européenne. Elle arrive en tête dans deux pays, la France et l’Autriche, et progresse dans la majorité des Etats membres de l’Union européenne par rapport au scrutin de 2019. La seule exception notable réside dans les pays de la Baltique, ce qui peut s’expliquer en partie par une plus forte sensibilité à la menace expansionniste russe. Dans de rares cas, comme en Finlande, le vote eurosceptique a même reculé.

La conséquence risquée des résultats des prochaines élections législatives françaises ? Une cohabitation… Mais pas une cohabitation gauche/droite comme Mitterrand-Chirac en 1986-1988, Mitterrand-Balladur en 1993-1995 ou encore Chirac-Jospin entre 1997 et 2002. Cette fois-ci, Matignon serait « occupé » par l’extrême droite… « Occupé », oui, je crois que c’est vraiment le mot juste.

Après l’Assemblée nationale en 2022, le fascisme à Matignon en 2024… Et après, c’est quoi ? A travers sa propagande, Le Pen fille parviendra-t-elle à « rassembler » au niveau national et à diviser au sein des familles et à se faire dérouler le tapis rouge vers l’Elysée en 2027 sous le regard fier de son papa qui aurait alors 98 ans ? « Il faut faire confiance aux Français » entendons-nous… Assisterons-nous à un sursaut de conscience comme en 2002 ? Le problème, c’est que l’ « Héritière », par son acharnement à vouloir rajeunir et adoucir l’image de son parti, en le rebaptisant, en confiant les clés de l’entreprise familiale à « une pièce rapportée » (Bardella étant en couple avec la petite-fille de Le Pen père, Nolwenn Olivier), a déjà séduit un grand nombre de « ses chers compatriotes »… Bardella à Matignon serait « un essai » qui donnerait un aperçu de ce que pourrait être une France gouvernée par l’extrême droite. Ce serait à double tranchant : soit l’extrême droite révèle son vrai visage dès Matignon et fait réagir ses électeurs qui pourraient la trouver trop radicale, soit (et c’est plus probable contenu leur façon d’agir) l’extrême droite continue à avancer avec leur masque pour ne le retirer que lorsqu’il sera déjà trop tard !

Marine Le Pen différente de son père ? Bien sûr, elle dira que les chambres à gaz ont véritablement existé, qu’elles n’ont pas été « un détail de l’Histoire ». Bien sûr, pour atteindre l’Elysée, il faut bien tenir le discours que tous les Français attendent !

Alors, pour que l’Histoire ne se répète pas (souvenons-nous que l’extrême droite a déjà été au pouvoir en France, en 1940, et on a vu à quoi cela a conduit), pour ne pas prendre ce risque-là, pour que la justice reste aussi indépendante que possible, pour que les droits des femmes et des personnes LGBT+ restent garantis, pour que l’IVG demeure un droit, pour que tous les travailleurs aient les mêmes droits peu importe leur religion, couleur de peau ou encore nationalité, mobilisons-nous ! Nancéens, Nancéennes, RENDEZ-VOUS A 10 HEURES CE SAMEDI 15 JUIN PLACE DE LA REPUBLIQUE ! Et, bien évidemment, comme toujours, ce billet équivaut à ma participation à cette manifestation.

Cher lecteur, chère lectrice, je vous remercie de votre fidélité et d’avoir consacré quelques minutes de votre attention à la consultation de cet article. Prenez soin de vous comme de ceux qui vous témoignent de toute leur affection… Continuons à nous protéger, à protéger ceux que nous aimons, à protéger les autres et aidons nos soignants à sauver des vies : même vaccinés, restons vigilants aux gestes barrières… Et, puisque je ne peux malheureusement rien faire d’autre pour témoigner toute ma gratitude à ces soldats qui sont en permanence en première ligne : APPLAUDISSEMENTS ! A mon prochain « petit papier »… !

Jessica NATALINO alias « Plume Libre »,

Pour que la devise « Liberté – Egalité – Fraternité » renaisse de ses cendres

DES HOMMES ET DES FEMMES D’EXCEPTION 

Vendredi 14 juin 2024

« DES HOMMES ET DES FEMMES D’EXCEPTION »

Un jour par an, chaque 14 juin, le monde entier met à l’honneur des hommes et des femmes d’exception, des hommes et des femmes qui trouvent toujours du temps pour les autres, pour ceux qu’ils ne connaissent même pas et à qui ils offrent malgré tout un cadeau inestimable : leur sang.

Ce sont des questions que tous les donneurs de sang se sont posées au moins une fois… Il ne faut pas que cela devienne obsessionnel mais bon, on doit bien y penser lorsqu’on est installé, forcément : « Qui recevra mon sang ? A qui je donne mon sang ? »…

On peut dire que le don du sang est 200 % anonyme. Le receveur ignore tout de son donneur et la personne à l’initiative de ce geste de solidarité, de générosité et d’amour véritablement inconditionnel ne sait pas à qui son sang sera transféré. Et heureusement ! « A un assassin », « A un pédophile », « A un négationniste »… Parfois, certaines réponses pourraient bien nous faire regretter notre question, et que l’on soit donneur ou receveur ! Pourquoi ce genre d’interrogations me feriez-vous remarquer non sans raison… Je n’ai aucune idée de la probabilité mais nous ne pouvons tout de même pas faire comme si elle n’existait pas !

Le meilleur moyen de ne pas se torturer l’esprit, ça reste encore de, lorsqu’on est installé sur un fauteuil en train de donner son sang, fermer les yeux et ne plus penser à rien le temps d’offrir ce cadeau inestimable !

Cher lecteur, chère lectrice, je vous remercie de votre fidélité et d’avoir consacré quelques minutes de votre attention à la consultation de cet article. Prenez soin de vous comme de ceux qui vous témoignent de toute leur affection… Continuons à nous protéger, à protéger ceux que nous aimons, à protéger les autres et aidons nos soignants à sauver des vies : même vaccinés, restons vigilants aux gestes barrières… Et, puisque je ne peux malheureusement rien faire d’autre pour témoigner toute ma gratitude à ces soldats qui sont en permanence en première ligne : APPLAUDISSEMENTS ! A mon prochain « petit papier »… !

Jessica NATALINO alias « Plume Libre »,

De la solidarité à la générosité