LE 18 JUIN ET LE GENERAL DE GAULLE

Mardi 18 juin 2024

« LE 18 JUIN ET LE GENERAL DE GAULLE »

Alors que nous commémorons en cette année 2024 le 80ème anniversaire du Débarquement allié sur les plages de Normandie du 06 juin 1944, il est essentiel de revenir au début de l’histoire.

Tout commence le 14 juin 1940. La bataille de France n’a duré que quelques semaines. C’est donc en grands victorieux que les soldats portant l’uniforme de la Wehrmacht entrent dans Paris. Toute la moitié nord de l’Hexagone est désormais allemande. Le nouveau gouvernement contitué par « le vainqueur de Verdun », qui obtiendra les pleins pouvoirs le 10 juillet suivant, a fui à Bordeaux, en zone libre. Un comble pour un régime de collabos !

Alors que tout semblait perdu, chaotique, à la suite de l’allocution radiophonique du vieux Pétain qui annonça « la cessation du combat » mais surtout le début de la collaboration avec l’ennemie jurée de sa propre patrie, l’Allemagne, une voix s’est élevée d’outre-Manche dès le lendemain, le 18 juin 1940. « Le général de Gaulle » : un nom inconnu au bataillon qui allait entrer dans l’Histoire.

« Le général de Gaulle » : rien que le nom impose le respect. Ah ! On est loin des Le Pen dont « l’Héritière » se permettait il y a quatre ans de revendiquer l’héritage alors que le grand homme aurait lui-même combattu le racisme de ce parti xénophobe ! Bien sûr, du point de vue d’aujourd’hui, il est facile de dire qu’on aurait rejoint le grand Charles à Londres… Mais, tout de même…

Le 18 Juin, c’est le refus de la soumission et le courage de continuer le combat contre le pire échantillon de l’espèce humaine… Le général de Gaulle c’est le refus de laisser exécuter Pétain à la fin de son procès malgré le fait qu’il ait été lui-même contamné à mort par contumace prononcée par sept généraux réunis en conseil de guerre au palais de justice de Toulouse le 02 août 1940… Le général de Gaulle, c’est le respect de la démocratie, même lorsque la démocratie lui est défavorable. Le 18 Juin et le général de Gaulle, c’est la France dans toute sa grandeur.

Je finirais ce papier en empruntant une phrase de mon confrère Alain Duhamel dans un documentaire télévisuel consacré au grand Charles : « Il n’y a qu’un de Gaulle par siècle, et encore dans les bons siècles ».

Cher lecteur, chère lectrice, je vous remercie de votre fidélité et d’avoir consacré quelques minutes de votre attention à la consultation de cet article. Prenez soin de vous comme de ceux qui vous témoignent de toute leur affection… Continuons à nous protéger, à protéger ceux que nous aimons, à protéger les autres et aidons nos soignants à sauver des vies : même vaccinés, restons vigilants aux gestes barrières… Et, puisque je ne peux malheureusement rien faire d’autre pour témoigner toute ma gratitude à ces soldats qui sont en permanence en première ligne : APPLAUDISSEMENTS ! A mon prochain « petit papier »… !

Jessica NATALINO alias « Plume Libre »,

Pour que les années n’éteignent jamais la flamme de notre mémoire

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