LE DON D’ORGANES : ET SI ON EN PARLAIT AVEC NOS PROCHES ? 

Samedi 22 juin 2024

« LE DON D’ORGANES : ET SI ON EN PARLAIT AVEC NOS PROCHES ? »

Donneur d’organes ou pas ? Si vous souhaitez parler de vos vœux concernant le devenir de vos organes après avoir rendu votre dernier souffle, c’est le jour, aujourd’hui 22 juin, Journée nationale du don d’organes.

Bien sûr, refuser de donner ses organes, c’est un droit intime qui appartient à chacun, selon ses convictions personnelles. Je ne jetterai jamais la pierre à qui que ce soit. Néanmoins, si une personne sceptique pouvait basculer dans le camp des convaincus, alors j’aurais gagné ma journée.

Alors, pourquoi offrir ses organes ? En tout premier lieu pour vos proches. Savoir qu’un être cher va pouvoir continuer à vivre à travers une autre personne, un inconnu, ne peut qu’apporter un certain réconfort dans une période de douleur profonde et intense. Ensuite, pour que votre disparition ne soit pas vaine, qu’elle transforme un événement sombre en quelque chose de positif, pour la personne qui recevra votre don et les siens.

Combien de femmes souffrent-elles de ne jamais avoir pu porter la vie, de donner naissance et d’élever son enfant ? Aussi, et on y pense moins, donner ses organes peut être une façon de redonner la vie à défaut de n’avoir pas pu la donner.

Si vous voulez donner vos organes, vous n’avez aucune démarche à faire. Nous sommes tous présumés donneurs. Si je ne suis parvenue à vous séduire, alors vous pouvez faire des démarches pour vous inscrire sur le registre des refus à cette adresse : https://www.registrenationaldesrefus.fr/#etape-1.

Cher lecteur, chère lectrice, je vous remercie de votre fidélité et d’avoir consacré quelques minutes de votre attention à la consultation de cet article. Prenez soin de vous comme de ceux qui vous témoignent de toute leur affection… Continuons à nous protéger, à protéger ceux que nous aimons, à protéger les autres et aidons nos soignants à sauver des vies : même vaccinés, restons vigilants aux gestes barrières… Et, puisque je ne peux malheureusement rien faire d’autre pour témoigner toute ma gratitude à ces soldats qui sont en permanence en première ligne : APPLAUDISSEMENTS ! A mon prochain « petit papier »… !

Jessica NATALINO alias « Plume Libre »,

De la solidarité à la générosité