CALOGERO A UN MEETING DE BARDELLA

Jeudi 27 juin 2024

« CALOGERO A UN MEETING DE BARDELLA »

Dimanche 02 juin, dernière ligne droite de la campagne de ces élections européennes 2024. J – 7 avant le scrutin national français. Au Dôme de Paris, devant plus de 5 000 « sympathisants », Bardella y a vomi sa diatribe habituelle contre les étrangers qui menaceraient notre civilisation. Pour Bardella-Le Pen, les étrangers sont la source de tous les maux de notre pays. Mais attention ! Une seule « catégorie » d’étrangers. Pour Hitler en son temps, les Juifs étaient à éliminer… Pour Bardella-Le Pen, ce sont les Musulmans qui seraient tous des potentiels terroristes, comme si les « Français de souche » (que Bardella n’est même pas lui-même puisque dans ses veines coulent autant du sang italien que du sang algérien et ça, il ne peut rien y changer !) étaient irréprochables.

Mais il y a peut-être pire… Au meeting de Bardella, on a pu entendre ça :

« 1987 » : un titre nostalgique dans laquelle Calogero se rappelle des ses années d’adolescence… L’artiste a donc dû être surpris d’apprendre que sa chanson ait pu être diffusé lors de ce meeting du Front National (oui, « Front National »… Le changement de nom de ce parti politique en « Rassemblement National » n’est rien d’autre que de la poudre aux yeux ! La fille a été élevée par son père, je pense que son discours adouci n’est qu’une image fabriquée et trompeuse pour séduire toujours plus de « ses chers compatriotes ») et c’est plus que normal !

« A aucun moment, je n’ai donné une quelconque autorisation d’y diffuser ma musique. J’affirme que jamais je ne l’aurais donnée », avait écrit l’artiste sur ses réseaux sociaux. « Mes chansons ne sont pas faites pour le cadre politique, elles appartiennent au public et seulement au public », poursuit-il avant de s’opposer « fermement » à ce que sa musique « soit récupérée par quelque parti que ce soit »… Ce n’est donc même pas une histoire de conviction politique mais de principe. « Paul Ecole, auteur du texte ‘1987’ et moi-même, déplorons une grave atteinte à notre droit moral dès lors que mon oeuvre est associée à un discours politique », conclut le musicien qui se « réserve le droit de donner toute suite judiciaire à cette affaire ».

Du côté du Front National, on demande à Calogero de « redescendre », que son titre faisait partie d’une playlist qui s’était lancée « par hasard » en lui assurant qu’ « il s’en remettra »… Même si le FN avait déclaré l’utilisation de « 1987 » après de la Sacem, il aurait dû demander l’autorisation à l’artiste ou à ses ayants-droits.

« Il s’en remettra », comme si ce n’était pas grave. Au FN on aime peut-être Calogero mais ce n’est peut-être pas réciproque. Il n’y a que lui qui le sait, puisque le vote est secret… Bardella s’est-il seulement posé la question ? Si j’avais écrit un texte populaire, je vous assure que jamais je n’aurais accepté que les fachos me l’empruntent. La simple idée d’être associée au nom de Le Pen, Bardella ou encore Zemmour, Maréchal me terrifie.

Cher lecteur, chère lectrice, je vous remercie de votre fidélité et d’avoir consacré quelques minutes de votre attention à la consultation de cet article. Prenez soin de vous comme de ceux qui vous témoignent de toute leur affection… Continuons à nous protéger, à protéger ceux que nous aimons, à protéger les autres et aidons nos soignants à sauver des vies : même vaccinés, restons vigilants aux gestes barrières… Et, puisque je ne peux malheureusement rien faire d’autre pour témoigner toute ma gratitude à ces soldats qui sont en permanence en première ligne : APPLAUDISSEMENTS ! A mon prochain « petit papier »… !

Jessica NATALINO alias « Plume Libre »,

Ce n’est que mon ressenti

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