BONNIE ET CLYDE : A LA VIE, A LA MORT

Jeudi 23 mai 2024

« BONNIE ET CLYDE : A LA VIE, A LA MORT »

C’est en janvier 1968 qu’apparaît ce titre, « Bonnie and Clyde », sur l’album hyponyme. La plume ? Celle d’un génie de la chanson française, l’une de ses plus belles : Serge Gainsbourg. Evidemment. Dans ce texte, si on peut imaginer que « l’homme à la tête de chou » entre dans la peau de Clyde Barrow, Bonnie Parker est ici interprétée par Brigitte Bardot. Jane Birkin a déjà pris la place de « BB » dans la vie de Serge mais rien ne vient perturber la collaboration des deux amants dont l’idylle n’aura était éphémère que trois mois.

Les paroles de la chanson ne sont en fait qu’une traduction à peine altérée d’un poème écrit par Bonnie Parker elle-même. Serge Gainsbourg ne l’a mis qu’en musique.

Clyde avait volé une voiture qu’il avait louée mais jamais restituée. Il n’avait que 17 ans et on lui aurait donné le Bon Dieu sans confession lorsque les policiers l’ont arrêté fin 1926. La deuxième fois que Clyde a été confronté aux autorités survient peu de temps après. L’objet du délit : des dindes volées. Puis, confronté à la misère depuis sa naissance qui lui impose le système D pour survivre avec ses frères, un engrenage lui vaut d’être arrêté successivement en 1928 et 1929 : attaques à main armée, fractures de coffres-forts, pillages de magasins et vols des voitures.

1930 commence bien pour Clyde Barrow. Ce serait le 5 janvier de cette année-là qu’il aurait rencontré la femme qui l’aimerait à toute  épreuve chez une amie en commun, Clarence Clay. Pour Bonnie, c’est le coup de foudre immédiat. Mais le conte de fée ne durera pas. Trois mois plus tard, c’est « retour à la case « Prison » » pour Clyde, au Eastham Prison Farm d’où il s’échappe mais la cavale ne durera qu’une semaine. L’univers carcéral est dur, très dur. Un codétenu l’agresse sexuellement, et pas qu’une seule fois mais à plusieurs reprises. C’est ce dernier qui fera basculer Clyde Barrow dans le crime, Barrow battant à mort son violeur, même si un autre détenu, déjà condamné à perpétuité et n’ayant déjà donc plus rien à perdre, acceptera d’être considéré comme l’auteur de ce crime.

Le 1er avril 1934, à Grapevine (Texas), Bonnie et Clyde tuent deux jeunes policiers… Cinq jours et plus de 300 milles plus tard, un autre représentant des forces de l’ordre, près de Commerce (Oklahoma), est retrouvé mort.

Au total, les frères Barrow et/ou leurs complices sont accusés des meurtres de quatorze hommes, commis entre l’automne 1931 et le printemps 1934. Les rapports des meurtres estiment que le coupable était très souvent un homme, ce qui laisse penser que Bonnie ne serait responsable d’aucun de ces crimes.

Le fameux 23 mai 1934, six policiers armés de fusils à pompe et de mitraillettes sont embusqués dans les fourrés le long de la route qui mène à Bienville en Louisiane. Depuis 2 heures du matin, ils attendent qu’arrivent Bonnie Parker et Clyde Barrow, que les agents du FBI traquent depuis des mois à travers différents États américains. Ils se sont postés à cet endroit car la route mène à Arcadia où ils savent que le couple a le projet d’attaquer une banque. Enfin, vers 9 heures, ils aperçoivent la Ford déboulant à toute allure. Après avoir identifié Clyde, les policiers n’hésitent pas à tirer ; ils craignent d’être repérés et abattus par Clyde qui est réputé excellent tireur. Le gangster meurt sur le coup d’une rafale en pleine tête alors que sa compagne est grièvement blessée par les premiers tirs ; les policiers ayant entendu un long cri féminin venant de la voiture. Après avoir tiré plus de 150 balles, les policiers s’approchent du véhicule pour constater la mort des amants. L’ex Texas Ranger Frank Hamer, une légende locale, réputé comme inflexible et sans pitié, qui menait la traque, a remporté la partie. Quant à la Ford V8 transformée en gruyère par la force des choses existe toujours, elle est exposée au Whiskey Pete’s Casino à Primm, Nevada, pas très loin de la frontière qui sépare cet Etat à la Californie.

Mais, quatre-vingt-dix ans après leur mort, Bonnie Parker et Clyde Barrow ne sont pas considérés comme des criminels. Certes, au cours de sa cavale qui a duré plus de deux ans, le couple a tué douze personnes mais les nombreux braquages de banques et les vols de maints magasins et stations-service ont été considérés comme une forme de justice dans une Amérique en pleine crise économique où près de 25 % de la population active est au chômage.

Jeunes et beaux, Bonnie Parker et Clyde Barrow formaient un couple passionné, à la vie à la mort. Comme tant d’autres, ils n’auraient pas pu vivre l’un sans l’autre. Ils avaient vécu ensemble, il fallait qu’ils meurent ensemble. C’était probablement écrit…

Cher lecteur, chère lectrice, je vous remercie de votre fidélité et d’avoir consacré quelques minutes de votre attention à la consultation de cet article. Prenez soin de vous comme de ceux qui vous témoignent de toute leur affection et à mon prochain « petit papier »… !

Jessica NATALINO alias « Plume Libre »,

Les visages de l’Histoire

L’INSOUCIANCE DES ENFANTS D’IZIEU

Samedi 06 avril 2024

« L’INSOUCIANCE DES ENFANTS D’IZIEU »

Ils avaient entre 5 et 17 ans. Pour les plus jeunes d’entre eux, ils n’avaient connu que cela : la guerre, l’Occupation, la Collaboration du régime de Vichy avec l’occupant nazi. Ils avaient été conduits là, à la maison d’Izieu, un village du Bugey, dans l’Ain, loin des routes principales, qui jouit d’un beau panorama sur la Chartreuse et le nord du Vercors, en mai 1943, pour les soustraire à la menace des persécutions.

Malgré leurs jeunes âges et leur innocence, c’étaient eux les ennemis à éliminer en priorité parce qu’ils étaient l’avenir et la reproduction de leur « race ».

Les enfants d’Izieu avaient dû vivre le traumatisme de la séparation d’avec leurs parents. Il fallait qu’ils placent leur entière confiance entre les mains de Sabine et Miron Zlatin lorsqu’ils se voient être confiés à ce couple sur demande du préfet de l’Hérault, investi dans le sauvetage des enfants juifs, partent au printemps 1943. Grâce à l’aide de Pierre-Marcel Wiltzer, sous-préfet de Belley, ils s’installent (légalement et non dans la clandestinité) dans une grande maison au hameau de Lélinaz.

La vie est belle à Izieu. Le confort de la maison est limité. Les bâtiments ne sont pas en très bon état et il n’y a ni chauffage, à part de petits poêles, ni eau courante. Mais les jeux, les baignades dans le Rhône, les promenades ou encore et surtout le dessin rythment la vie de la colonie avant l’arrivée de l’institutrice en octobre 1943. Chaque fête est l’occasion de resserrer les liens : les enfants échangent leurs vœux et leurs souhaits pour leurs anniversaires ; pour Noël, ils préparent des spectacles et fabriquent quelques déguisements. Les enfants s’approprient les lieux, mais les souffrances et angoisses liées à la séparation et à l’absence des parents, continuent d’être présentes.

Cette insouciance ne durera pas au-delà d’un an. Le 06 avril 1944, deux mois avant le débarquement allié sur les plages de Normandie qui marqua le commencement de la Libération de la France, alors que les enfants s’apprêtent à prendre leur petit-déjeuner en ce matin de vacances scolaires, le bruit de deux camions se fait entendre. Il est trop tard pour fuir. L’armée allemande et la Gestapo sont aux portes du bâtiment. Sans pitié, ils raflent 45 enfants et 7 adultes qui les encadraient, dont Miron Zlatin. Son épouse Sabine est absente ce jour-là. Les plus petits n’arrivent pas à monter à l’arrière du camion, les soldats les jettent sans ménagement comme des fétus de paille. Ils sont amenés directement à la prison de Montluc, parqués vraisemblablement dans les ateliers, dans la cour de l’édifice, à côté de la baraque aux Juifs. Entre avril et juin, les enfants et leurs accompagnateurs sont envoyés au camp de Drancy, puis vers Auschwitz, où ils sont tués à peine descendus du train. Seuls Léa Feldblum, « choisie » par les nazis pour servir de cobaye, et le petit Samuel Pintel qui réussit à s’échapper à Barbie, survivront …

A la tête de cette rafle, Klaus Barbie. Le même Klaus Barbie, chef de la Gestapo de Lyon, qui avait arrêté et torturé de ses propres mains Jean Moulin l’année précédente. Jean Moulin était résistant…  Bien sûr, cela n’excuse pas le crime de Barbie mais il « l’explique ». On sait pourquoi : Jean Moulin avait osé dire « Non ! » à Hitler, il l’a payé de sa vie… Mais les enfants d’Izieu ? Pourquoi s’en prendre à des enfants qui avaient toute leur vie devant eux ?

Le « crime » des enfants d’Izieu ? Ils avaient eu le « malheur » d’être nés de « la mauvaise confession religieuse », le judaïsme. Pour les plus jeunes d’entre eux, ils ne savaient même pas ce que c’était d’être juif ! Alors, comment auraient-ils pu comprendre l’irruption de ces hommes en uniforme, armés jusqu’aux dents, les menaçant de monter dans le camion qui les attendait ?

La question est « Qui ? »… Qui a dénoncé les enfants d’Izieu ? Qui est cet individu sans qui 34 des enfants d’Izieu et 4 des éducateurs n’auraient pas été déportés de Drancy vers Auschwitz-Birkenau par le convoi n° 71, le 13 avril 1944 ? Qui a dû vivre avec cette culpabilité de l’arrivée de ces 34 petits êtres innocents sur la Judenrampe, où l’on procède à la « sélection » qui les conduisit, après trois jours d’un trajet aux conditions inhumaines, vers les chambres à gaz ? ! Leur dénonciateur, qui aurait été un Français habitant à 387 kilomètres d’Izieu, à Metz, avait-il seulement une conscience ? Savait-il l’horreur qui se cachait derrière ce mot « Pitchipoï » à consonnance enfantine utilisé par les Juifs français pour désigner cette destination inconnue et mystérieuse des convois de déportés Juifs ? J’ose espérer que non ! Parce qu’il est préférable d’espérer que non !

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« A MANOUCHIAN LA PATRIE RECONNAISSANTE »

Mercredi 21 février 2024

« « A MANOUCHIAN LA PATRIE RECONNAISSANTE » »

Le 21 février 1944 fut tué Missak Manouchian, rescapé du génocide arménien en pleine Première Guerre mondiale (1915) et réfugié en France, militant communiste. Le grand résistant à la tête de l’un des groupes armés les plus actifs contre les nazis fut fusillé, avec 21 membres de son groupe, au Mont Valérien par l’occupant nazi… La date du 21 février sonnait par essence comme une évidence pour que la France lui rende honneur et fasse entrer au Panthéon le premier résistant étranger.

Missak, qui avait trouvé refuge en France en 1925, était indissociable de Mélinée. Les deux jeunes gens s’étaient rencontrés en 1934 avant de se marier le 22 février 1936, munis du « certificat de coutume en vue de mariage » exigé des apatrides. Le couple était entré en résistance en 1943 en prenant la tête d’un réseau qui multiplia les attentats et les sabotages contre les Allemands. Bien sûr, parce qu’il osait refuser de se soumettre à la dictature de l’occupant, le clan Manouchian fut désigné comme « terroriste » par la propagande nazie… Et la seule condamnation pour ce « crime » ne pouvait être que la mort.

Comme nombre de résistants, Missak Manouchian a été fusillé par l’ennemi. Plutôt la mort que la soumission. « La résistance ou la soumission » : rien à voir avec la comparaison qu’on a voulu faire pendant la crise sanitaire de la Covid-19. Il ne s’agissait pas de « résister » à un vaccin mais à la pire espèce que l’être humain a connu dans son Histoire.

Aujourd’hui, mercredi 21 février 2024, quatre-vingt ans jour pour jour après l’exécution de Missak (à laquelle sa femme, veuve à l’âge de 30 ans, survécut plus de quarante-cinq ans, jusqu’au 6 décembre 1989), les époux Manouchian font leur entrée au Panthéon, caveau 13 où reposent déjà la résistante Joséphine Baker et l’écrivain Maurice Genevoix, pour ne pas être séparés. Simone et Antoine Veil, Mélinée et Missak Manouchian, Elisabeth et Robert Badinter : il y a des couples, comme ça, inséparables… Et surtout pas pour l’éternité !

Un étranger reposant pour l’éternité dans la maison française des grands hommes, voilà qui doit d’ores et déjà faire grincer quelques dents… !

Jessica NATALINO alias « Plume Libre »,

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LE « MARTIN LUTHER KING DAY » POUR REFLECHIR

Lundi 15 janvier 2024

« LE « MARTIN LUTHER KING DAY » POUR REFLECHIR »

Le « Martin Luther King Day », célébré par les Américains chaque troisième lundi du premier mois de l’année, au plus près de la date anniversaire du célèbre pasteur, tombe ce 15 janvier, quatre-vingt-quinze ans après la naissance de Michael King Jr., à Atlanta, en Géorgie.

Un jour férié à son nom… Peu de personnalités ont reçu cet honneur. De tête, ils ne sont que deux… Et quels hommes ! Martin Luther King Jr et Nelson Mandela (le 18 juillet). A chaque fois, la journée chômée commémore la naissance d’un homme ayant refusé la supériorité des Blancs sur les Noirs et s’étant battu pour l’égalité des races. En Afrique du Sud, aux Etats-Unis mais aussi dans le monde entier parce que, même aujourd’hui, malheureusement, les hommes ne naissent toujours pas égaux.

Martin Luther King Jr. méritait bien un jour férié au cours duquel son pays se souviendrait de ses contributions à la lutte pour les droits civiques et de son engagement pour l’égalité des races et la justice sociale, réfléchirait sur la lutte continue pour les droits civiques et s’engagerait à travailler pour une société plus juste et équitable.

Martin Luther King était devenu un homme traqué et il avait mon âge (39 ans) ce 04 avril 1968 lorsqu’il s’effondre sur le balcon de sa chambre de motel à Memphis (Tennessee). Crise cardiaque ? Non. Une balle au moyen d’une carabine Remington Model 760 .30-06 Springfield sera retrouvée sur place. Certes, les suprématistes blancs ont réussi à faire taire le pasteur géorgien mais leur victime a remporté la guerre idéologique.

Evidemment, le « Martin Luther King Day » n’est pas une fête comme les autres. Elle est une véritable célébration mettant en lumière la vie, les actions et l’héritage du Dr. Martin Luther King Jr. Le combat du pasteur noir est transposable à n’importe quelle cause : si vous estimez votre lutte juste, alors battez-vous.

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Jessica NATALINO alias « Plume Libre »,

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L’ACHARNEMENT D’ALI KHAMENEI CONTRE MAHSA AMINI ET SES PROCHES

Vendredi 12 janvier 2024

« L’ACHARNEMENT D’ALI KHAMENEI CONTRE MAHSA AMINI ET SES PROCHES »

C’était il y a un mois jour pour jour. Le 12 décembre dernier, le Parlement européen a attribué à Mahsa Amini le prix Sakharov, récompense qui honore les personnes, les groupes et les organisations qui ont apporté une contribution exceptionnelle à la défense de la liberté de pensée. La jeune femme de 22 ans, battue au cours de sa garde-à-vue après avoir été arrêtée, le 13 septembre 2022, à Téhéran par la police des mœurs iranienne pour « port de vêtements inappropriés », avait succombé à ses blessures trois jours plus tard.

C’est donc la famille de Mahsa Amini qui aurait dû avoir l’honneur de récupérer la distinction. Cela aurait été une évidence. Mais non, même cela, elle n’y a pas eu le droit ! Comme si le régime des Mollahs avait voulu leur infliger une double peine, il leur a interdit de quitter le territoire iranien… Au dernier moment, comme par pur sadisme. C’est donc Saleh Nikbakht, son avocat, qui était présent à Strasbourg le 12 décembre pour recevoir la distinction rendue à titre posthume et lire, face au monde, le message de la mère de la jeune fille qui s’excusait de ne pouvoir être présente.

Par sa profession, Saleh Nikbakht, déjà condamné, le 17 octobre dernier, à un an de prison pour « propagande » contre l’État, après s’être entretenu avec des médias sur l’affaire Mahsa Amini, était parfaitement conscient de ce qu’il risquait s’il osait faire cet affront au régime d’aller représenter Mahsa Amini à Strasbourg : la case prison. Pourtant, il a eu le courage d’y aller… Et, en effet, à peine le pied posé sur le tarmac iranien, sans surprise, Saleh Nikbakht s’est vu se faire confisqué de son téléphone, son ordinateur, son passeport. Certes, l’avocat est toujours libre mais sa convocation pour un passage dans la fameuse prison d’Evin, dans le nord de Téhéran, où sont réduits au silence la plupart des prisonniers politiques du pays, peut lui tomber dessus à tout instant.

Mahsa n’est pas la première prisonnière du régime que Saleh Nikbakht défend. Les prisonniers politiques représentent une bonne partie de la clientèle de l’avocat. Journalistes, militants, écrivains, syndicalistes : c’est dire le courage de cet homme. Mais l’Iran a besoin de personnes comme Saleh Nikbakht pour espérer un jour se libérer de la dictature du guide suprême de la Révolution islamique Ali Khamenei.

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L’ABBE GREGOIRE : UN PRETRE AU SIECLE DES LUMIERES

Samedi 02 décembre 2023

« L’ABBE GREGOIRE : UN PRETRE AU SIECLE DES LUMIERES »

Pour cette Journée mondiale pour l’abolition de l’esclavage, je voulais mettre à l’honneur un homme dont le nom est resté célèbre dans l’Histoire de France sans pour autant en connaître la véritable raison.

Le 12 décembre 1989 entre au Panthéon, en même temps que du Comte de Péluse Gaspard Monge et du Marquis Marie Jean Antoine Nicolas de Condorcet, l’abbé Grégoire. Si le président François Mitterrand en a décidé ainsi pour le bicentenaire de la Révolution française, c’est que « la patrie est reconnaissante » à ce curé. En 1789, alors que la Bastille est prise, l’abbé Grégoire est député du clergé aux États généraux mais plaide pour que le clergé renonce à tout privilège et rejoint le Tiers État quand il se proclame Assemblée nationale. Il est l’initiateur de l’Article Premier de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen : « Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits ».

Le combat en faveur de l’abolition de l’esclavage fut donc une évidence pour l’abbé Grégoire, né le 4 décembre 1750 à Vého, à quarante-cinq minutes de Nancy. Un prêtre au siècle des Lumières. « Les vies noires ne comptent pas » : telle était déjà la vision de l’Eglise catholique au 15ème siècle. Cent ans plus tard, à l’époque de l’abbé Grégoire, l’Eglise catholique a introduit l’esclavage des Africains sur le territoire qui devint plus tard les Etats-Unis d’Amérique (décidément, la Shoah n’était donc pas son coup d’essai !)…

Les esclaves arrivés en France qui ont vu leurs chaînes se briser et sont devenus des citoyens français et leurs descendances doivent leur liberté à l’abbé Grégoire. Cet ami de Lafayette fut l’un des principaux leaders du courant abolitionniste qui aboutira au décret du 16 pluviôse an II (4 février 1794) qui abolit l’esclavage. Mais il ira plus loin encore en exigeant de l’Assemblée constituante l’abolition totale des privilèges…

En conclusion, l’abbé Grégoire doit rester dans la mémoire collective française comme un roi de cœur qui aurait été horrifié s’il avait vécu au 20ème siècle et aurait été témoin de la folie des Hommes qui se sont entretués au cours de deux guerres mondiales et de trois génocides.

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VINCENT HUMBERT… VINGT ANS DEJA 

Dimanche 24 septembre 2023

« VINCENT HUMBERT… VINGT ANS DEJA »

Vingt ans… Voilà vingt ans que Marie Humbert a mis à exécution le projet qu’elle avait rendu public : celui de répondre favorablement à la demande de son fils Vincent de l’accompagner vers son Paradis blanc. Juste après son geste fatal, ce fut pour elle l’arrestation et la garde-à-vue et pour lui le service de réanimation. Elle avait prié pour lui, pour qu’il soit déjà suffisamment loin afin que les médecins n’aient pas le temps de le rattraper. Mais ils avaient été plus rapides que lui, réussi à le stabiliser. Pourquoi ? Pour finalement décider de le relâcher, de lui rendre sa liberté qu’ils s’étaient permis de lui voler, même si ce n’était que pour quelques heures…

Même s’ils ne sont plus là, Vincent et Marie Humbert restent, encore aujourd’hui, vingt ans après, les visages du combat pour le droit exceptionnel à l’euthanasie active. Souvent je pense à eux en regardant le ciel. J’espère qu’ils se sont retrouvés. Non… Je sais qu’ils se sont retrouvés. Il ne peut en être autrement. Sinon, leur histoire ne voudrait rien dire. 

Le 24 septembre 2000, le pompier volontaire avait percuté de plein fouet un camion qui arrivait en face de lui sur une petite route de l’Eure. Juste avant, sa mère l’avait eu au téléphone. Elle sera la dernière personne à entendre sa voix. Ses proches ont espéré. Longtemps. Puis, un jour de juin 2001, ce qu’ils n’attendaient plus se produisit : un mouvement. Le pouce de la main droite. « Un réflexe » répondront les médecins à sa mère. Mais, au fond d’elle, Marie savait que son fils était de retour.

Neuf mois. C’est le temps que Marie avait porté Vincent dans son ventre… Ce fût aussi le temps que Vincent avait mis pour revenir auprès d’elle. Après ce combat pour la vie, le plus difficile restait à faire. Longtemps, Marie a passé ses après-midi auprès de son fils sans savoir comment entrer en contact avec lui. Puis, elle a mis en place un système de communication : la tierce-personne récitait l’alphabet et Vincent pressait sa main de son pouce à la lettre choisie. Cela constituait des mots, puis des phrases.  Mais bientôt, en septembre 2002, Marie allait lire ce qu’elle n’aurait jamais pu imaginer : « Maman, je veux mourir ».

Le combat de Vincent a duré un an. Un an pour déjà convaincre sa maman que sa vie ne rimait à rien. Il pouvait vivre vingt, quarante, soixante ans encore comme cela, prisonnier de son propre corps, des quatre murs de sa chambre d’hôpital. C’était inévitable : un jour, sa mère s’en irait… Qu’adviendrait-il de lui ? Qui assurerait le relais pour prendre soin de lui quand elle ne serait plus là pour le faire elle-même ? Seuls les parents d’enfants handicapés sont torturés par ces questions-là. Nos « « représentants politiques », ceux qui décident pour nous, en sont à mille lieues !

Marie Humbert a finalement dit « Oui » à Vincent. Aussi difficile et aussi douloureux que cela a pu être pour son cœur de maman, elle a accompagné son fils jusqu’à ce qu’on a bien voulu l’autoriser. Elle s’est procuré un mélange de barbituriques et l’a injecté dans sa sonde gastrique. Qui le lui a donné ? Marie ne révélera jamais l’identité de sa ou son complice. Elle emportera son secret avec elle en rendant son dernier souffle dans la nuit du 04 au 05 août 2018.

Je suis convaincue qu’au fond de Lui-même Dieu a pardonné à Mme Humbert… Comment pourrait-Il en vouloir à une mère au doux prénom de « Marie » ? Et, aussi étonnamment que cela puisse paraître, même l’Eglise, à travers quelques prêtres et évêques ont manifesté à Mme Humbert leur compréhension. L’un d’eux aura ces mots : « Personne sur cette Terre ne pourra vous juger, madame Humbert. Ce que vous avez fait, vous l’avez fait par amour, et l’amour c’est Dieu qui le donne. »

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ADIEU A ANNETTE LAJON, DERNIERE RESISTANTE DE L’ORNE

Samedi 02 septembre 2023

« ADIEU A ANNETTE LAJON, DERNIERE RESISTANTE DE L’ORNE »

Elle s’est éteinte, mercredi 16 août 2023, à l’âge de 91 ans, dans la plus grande discrétion, à l’image de tous les héros ayant combattu le mal en personne. Pour célébrer ce 78ème anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale en ce 02 septembre 2023, je me devais me rattraper et rendre hommage à la dernière représentante encore en vie de la Résistance dans le département de l’Orne, « Madame » Annette Lajon.

Née en décembre 1931, la petite Annette Nez n’a même pas encore 8 ans lorsque l’autre taré envahit la Pologne le 1er septembre 1939 déclenchant la Seconde Guerre mondiale. En 1942, elle a un pied encore dans l’enfance et le deuxième déjà dans l’adolescence quand elle prend une décision déterminante : rejoindre les rangs de la Résistance normande. Il faut dire qu’elle y était prédestinée, elle la fille unique qui était élevée par des parents eux-mêmes dans la Résistance. Bien sûr, à 11 ans, la plus jeune résistante de France apportait sa pierre à l’édifice à son petit niveau, en cachant des faux papiers dans ses poupées, lors des perquisitions de l’occupant.

Les dernières voix de la Seconde Guerre mondiale s’éteignent une à une. Qu’elles soient du front et des camps de concentration. Dans quelques années, ne résonnera plus qu’un étrange silence que les descendances de tous ces héros devront rompre en nous transmettant leurs histoires, que nous devrons léguer à notre tour à ceux qui nous sont le plus cher. Cette transmission du devoir de mémoire est essentielle pour que l’Histoire ne se répète pas.

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« NELSON MANDELA » : UN NOM QUI IMPOSE LE RESPECT

Mardi 18 juillet 2023

« « NELSON MANDELA » : UN NOM QUI IMPOSE LE RESPECT »

Le 05 décembre prochain, cela fera dix ans, toute une décennie entière, que Nelson Mandela s’en est allé. Alors qu’il se faisait inhumé, dix jours plus tard, auprès de ses proches sur sa propriété de Qunu (Afrique sud Sud), le village de son enfance, avec les honneurs militaires, en présence de 4 500 invités triés sur le volet, peut-être avait-il rejoint ses compagnons avec qui il avait lutté toute sa vie contre l’injustice. Je l’espère de tout mon cœur.

« Nelson Mandela ». C’est comme « Barack Obama », rien que le nom impose le respect. Il n’était donc pas de trop d’instaurer une Journée « Nelson Mandela » pour, cette fois, non pas « commémorer » mais bien « célébrer » cette personnalité qui est né le 18 juillet 1918, alors que la Première Guerre mondiale n’avait encore pas fini de faire des ravages sur des hommes qu’on avait envoyé au front alors qu’ils n’avaient rien demandé.

Nelson Mandela n’a certes peut-être pas pris les armes pendant la Seconde Guerre mondiale alors qu’il venait d’avoir 21 ans mais il a mené un combat pendant presque toute sa vie durant contre l’apartheid. L’apartheid, cette domination des Blancs dans une Afrique du Sud majoritairement peuplée de Noirs… Non seulement c’est inhumain mais, en plus, ce n’est pas logique.

Vingt-sept ans… Nelson Mandela fut emprisonné vingt-sept ans de sa vie. Pour bien me rendre compte de ce que cela fait, il me faut remonter au premier anniversaire de ma sœur benjamine, en 1996… Le pire ? C’est la raison de cette privation de liberté : un combat pour la liberté justement. Parce qu’il dérangeait, parce qu’il se battait pour ce qui était juste, il fallait le faire taire, l’enfermer. Aussi longtemps que possible. Alors, on l’a condamné à perpétuité. Si le juge Quartus de Wet avait pu prononcer la mort ce 12 juin 1964 à l’issue du procès de Rivonia commencé en octobre 1963, il l’aurait fait mais le crime de haute trahison n’avait pu être prouvé.

Il y a dix ans, le 30 juin 2013, alors que Nelson Mandela était en train de s’éteindre doucement, le président américain Barack Obama était allé marcher dans ses pas en se recueillant dans la cellule du  bagne de Robben Island, où le grand homme a été emprisonné dix-huit ans. Une sorte de « face-à-face » avec l’Histoire du peuple noir, avec ses propres ancêtres. Toutes ces souffrances que ces derniers ont dû endurer pour que lui soit libre et ait pu même devenir président des Etats-Unis le 20 janvier 2009 comme Nelson Mandela devint président de l’Afrique du Sud le 10 mai 1994 : cela a dû être tout particulièrement émouvant pour lui.

Une Journée « Nelson Mandela ». Le monde devait au moins ça à cet homme qui fut non seulement témoin de près d’un siècle d’Histoire mais qui en fut aussi et surtout pleinement acteur. Nelson Mandela, c’est comme aussi Charles De Gaulle ou Winston Churchill : il n’y en a qu’un par siècle… et encore, dans les bons siècles !

Cher lecteur, chère lectrice, je vous remercie de votre fidélité et d’avoir consacré quelques minutes de votre attention à la consultation de cet article. Prenez soin de vous comme de ceux qui vous témoignent de toute leur affection… Continuons à nous protéger, à protéger ceux que nous aimons, à protéger les autres et aidons nos soignants à sauver des vies : même vaccinés, restons vigilants aux gestes barrières… Et, puisque je ne peux malheureusement rien faire d’autre pour témoigner toute ma gratitude à ces soldats qui sont en permanence en première ligne : APPLAUDISSEMENTS ! A mon prochain « petit papier »… !

Jessica NATALINO alias « Plume Libre »,

Les visages de l’Histoire

RENE BOUSQUET, L’ORGANISATEUR DE LA RAFLE DU VEL D’HIV 

Dimanche 16 juillet 2023

« RENE BOUSQUET, L’ORGANISATEUR DE LA RAFLE DU VEL D’HIV »

J’ai raté l’anniversaire. Le 08 juin dernier, alors que j’étais sur la route du retour de mes vacances, la France aurait dû non pas commémorer mais bien célébrer le 30ème anniversaire de la mort de René Bousquet.

Ce 08 juin 1993 (un mardi), René Bousquet a 84 ans. Si on l’avait croisé dans la rue sans savoir qui il était, on lui aurait probablement « donné le bon Dieu sans confession » comme on dit. Pourtant, Christian Didier, malgré le fait qu’il était déséquilibré, savait très bien qui il était lorsqu’il a tiré sur lui à l’instant même où il a ouvert la porte de son appartement situé au 34 avenue Raphaël, dans le 16ème arrondissement de Paris.

Ce jour-là, le papi a ouvert. Pourtant, habituellement, il se méfie, n’ouvre jamais la porte, vit constamment sur ses gardes. Et il y a de quoi. René Bousquet est un individu détestable. Certes, le passé est le passé mais l’Histoire, elle, elle ne passe pas. Elle est toujours là, tapie dans l’ombre, prête à ressurgir d’un instant à l’autre. Et c’est donc le 08 juin 1993 que l’Histoire a fini par rattraper René Bousquet et que Christian Didier a volé la justice à toutes les victimes du régime de Vichy.

Alors, il nous faut remonter un demi-siècle en arrière. En 1942. Deux ans plus tôt, le maréchal Pétain avait été rappelé au pouvoir, il était alors considéré comme étant le seul capable d’affronter l’ennemie du pays depuis 1870. N’était-il pas « le héros de Verdun » ? Le 14 juin 1940, les troupes nazis étaient entrées dans Paris, le 17 Pétain avait annoncé la collaboration, le 24 octobre il avait scellé le sort de ses compatriotes en serrant lui-même la main d’Hitler. Enfin, « ses compatriotes »… Certains de ses compatriotes. Parce que le vieux maréchal avait le poison de l’antisémitisme qui coulait dans son sang. Hitler n’aurait pas pu trouver meilleur complice pour son crime contre l’humanité.

Le 18 avril 1942, Bousquet a 32 ans lorsqu’il se voit se faire proposer le poste de Secrétaire général de la police du régime de Vichy par Pierre Laval. Il accepte la sale besogne. Non pas parce qu’il y contraint mais parce qu’il est, lui aussi, un antisémite convaincu. C’est donc en cette nouvelle « qualité » qu’il organise, à la suite d’une réunion du 4 juillet avec Helmut Knochen et Theodor Dannecker, la rafle des Juifs étrangers et apatrides des 16 et 17 juillet à Paris, la rafle du Vélodrome d’Hiver, où 13 152 Juifs sont arrêtés : 4 115 enfants, 5 919 femmes et 3 118 hommes… Bousquet avait-il conscience que la destination de ses compatriotes livrés aux Nazis était les camps d’extermination nazis, en particulier Auschwitz, où ils seront pratiquement tous éliminés ? C’est toute la question et il n’y a qu’une réponse possible : « Evidemment ».

A présent, il ne reste plus qu’une interrogation mais quelle interrogation : s’il n’avait pas été assassiné par Christian Didier, Bousquet aurait-il été condamné pour « crimes contre l’humanité » au terme du procès qui s’apprêtait à s’ouvrir ? C’est possible. Le 4 juillet 1987, au terme de neuf semaines de procès, et après six heures et demie de délibération, la cour d’assises du Rhône avait déclaré Klaus Barbie coupable de dix-sept crimes contre l’humanité et l’avait condamné à la prison à perpétuité « pour la déportation de centaines de Juifs de France et notamment l’arrestation, le 6 avril 1944, de 51 personnes à la maison d’enfants d’Izieu et leur déportation à Auschwitz »… On pourrait donc même presque écrire que Christian Didier a offert un sacré cadeau à Bousquet : mourir assassiné, oui, mais mourir libre après une vie tranquille, sans jamais avoir été vraiment inquiété.

Cher lecteur, chère lectrice, je vous remercie de votre fidélité et d’avoir consacré quelques minutes de votre attention à la consultation de cet article. Prenez soin de vous comme de ceux qui vous témoignent de toute leur affection… Continuons à nous protéger, à protéger ceux que nous aimons, à protéger les autres et aidons nos soignants à sauver des vies : même vaccinés, restons vigilants aux gestes barrières… Et, puisque je ne peux malheureusement rien faire d’autre pour témoigner toute ma gratitude à ces soldats qui sont en permanence en première ligne : APPLAUDISSEMENTS ! A mon prochain « petit papier »… !

Jessica NATALINO alias « Plume Libre »,

Les visages de l’Histoire