EUTHANASIE OU ASSASSINAT ?

Lundi 29 avril 2024

« EUTHANASIE OU ASSASSINAT ? »

Elle prétend avoir voulu mettre un terme aux souffrances de son grand-père de 95 ans, grabataire et en fin de vie, dont elle dit qu’elle aimait et de qui elle était très proche… En octobre prochain, une trentenaire devra convaincre les jurés de la cour d’assises du Rhône qui auront ensuite à se prononcer sur le meurtre d’un nonagénaire par sa petite-fille en août 2020 à Saint-Laurent-de-Mure, dans la banlieue est de Lyon.

« Elle n’est pas dans une démarche militante sur l’euthanasie, précise son avocat, Me Thibaut Clauss. C’est une mère de famille comme tout le monde qui a réagi comme elle pouvait face à la détresse d’un proche dans une situation intenable. Elle avait une grande dévotion, un grand amour pour son grand-père, lui rendant visite trois fois par semaine. Elle explique son geste mais le regrette, elle reconnaît que ce n’était pas le bon moyen ».

C’est justement le « moyen » qui choque. La jeune femme avait mis le feu à une feuille de papier et aspergé d’un verre d’essence le lit auquel son grand-père était cloué, dans la maison de ses parents. Ce dernier était finalement mort asphyxié par les fumées dans son sommeil alors que sa petite-fille avait tourné les talons.

Manifestement, le grand-père avait exprimé sa volonté d’en finir. Aucun membre de la famille ne s’est constitué partie civile car tous connaissaient la situation. La trentenaire, qui n’a jamais nié avoir tué son grand-père, encourt la réclusion criminelle à perpétuité, mais elle n’a pas effectué un seul jour de détention provisoire… Allez comprendre la logique de notre belle justice française !

J’avoue : la militante pour un droit à la liberté de choisir sa fin de vie est choquée. Ce n’est pas du tout ma conception du respect de la dignité. La petite-fille a voulu abréger les souffrances de son grand-père ? Elle a fait tout le contraire. Il n’y a rien de pire que de mourir brûlé. Les dégâts du feu, je les ai vus de mes propres yeux, j’étais alors enfant, je sais donc de quoi je parle : plus de jambes, plus de bras, mais le pire c’est le visage… Ce papi a dû souffrir le martyr. Si elle n’avait pas de produit létal injectable, pourquoi ne pas lui avoir offert une mort douce en l’empoissonnant ou en l’étouffant avec un oreiller pendant son sommeil ?

Cher lecteur, chère lectrice, je vous remercie de votre fidélité et d’avoir consacré quelques minutes de votre attention à la consultation de cet article. Prenez soin de vous comme de ceux qui vous témoignent de toute leur affection… Continuons à nous protéger, à protéger ceux que nous aimons, à protéger les autres et aidons nos soignants à sauver des vies : même vaccinés, restons vigilants aux gestes barrières… Et, puisque je ne peux malheureusement rien faire d’autre pour témoigner toute ma gratitude à ces soldats qui sont en permanence en première ligne : APPLAUDISSEMENTS ! A mon prochain « petit papier »… !

Jessica NATALINO alias « Plume Libre »,

Ce n’est que mon ressenti