EN DEUX JOURS, DEUX ADOLESCENTS TABASSES 

Vendredi 12 avril 2024

« EN DEUX JOURS, DEUX ADOLESCENTS TABASSES »

Que se passe-t-il en ce moment dans la tête de nos jeunes ? Rien que pour la semaine dernière, deux agressions ont eu lieu dans l’Hexagone. Mardi 02 avril d’abord (décidément, les week-end prolongés ne leur réussissent pas !). Samara, 13 ans, sort à 16 heures de son collège Arthur-Rimbaud à Montpellier (Hérault) lorsqu’elle se retrouve au sol, rouée de coups par deux garçons et une fille qu’elle ne connaissait même pas mais qui l’avaient entraînée dans un guet-apens. Son calvaire durera une heure et se terminera par une chute et le crâne en sang. Elle se réveillera de son coma, à l’hôpital, le lendemain soir. Sa famille assure que l’adolescente subit son harcèlement scolaire depuis plusieurs années.

Deux jours plus tard, jeudi 04 avril. Cette fois, nous sommes en région parisienne. Trois jeunes sont en fuite et pour cause : ils viennent de passer à tabac un élève de 15 ans devant son collège, à Viry-Châtillon (Essonne), alors que celui-ci sortait de son cours de musique et rentrait chez lui, à moins de 100 mètres de l’établissement. Il a été retrouvé « hagard dans une cage d’escalier, il ne pouvait plus répondre » pour rapporter les paroles du maire de Viry-Châtillon, Jean-Marie Vilain. Il a ensuite été transporté à l’hôpital Necker accompagné de sa mère.

Dans les deux affaires, les faits étaient prémédités. Bien sûr. Aujourd’hui, on ne règle plus ses différends dans le bureau du directeur. Non, on est des grands, on peut se débrouiller tout seuls. Oui, mais à quel prix ? En envoyant l’adversaire dans le coma et en prenant ainsi le risque qu’il ne se réveille jamais ! Et pourquoi ? Très certainement des broutilles, en tout cas, aucune raison ne justifie de tels acharnements.

Alors, quelle réponse à apporter à de tels excès de violence ? Bien sûr, ils ne doivent pas rester impunis. Si les agresseurs sont assez mûrs pour s’acharner ainsi sur leurs victimes, ils le sont aussi pour en assumer les conséquences ! Même mineurs… Ainsi, ils doivent passer devant la justice et être condamnés, comme des majeurs… Et les parents se voir retirer leurs allocations familiales, puisqu’ils semblent être démissionnaires.

Cher lecteur, chère lectrice, je vous remercie de votre fidélité et d’avoir consacré quelques minutes de votre attention à la consultation de cet article. Prenez soin de vous comme de ceux qui vous témoignent de toute leur affection… Continuons à nous protéger, à protéger ceux que nous aimons, à protéger les autres et aidons nos soignants à sauver des vies : même vaccinés, restons vigilants aux gestes barrières… Et, puisque je ne peux malheureusement rien faire d’autre pour témoigner toute ma gratitude à ces soldats qui sont en permanence en première ligne : APPLAUDISSEMENTS ! A mon prochain « petit papier »… !

Jessica NATALINO alias « Plume Libre »,

Réflexions sur notre espèce humaine et sur notre monde

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