LES VIOLENCES ECONOMIQUES POUR MIEUX SOUMETTRE LES FEMMES 

Vendredi 1er mars 2024

« LES VIOLENCES ECONOMIQUES POUR MIEUX SOUMETTRE LES FEMMES »

En matière de violences conjugales, les campagnes de prévention se concentrent essentiellement sur les coups, les marques que les auteurs essaient tant bien que mal qu’elles ne se voient pas. Mais il y en a d’autres, moins soupçonnables encore, pourtant tout aussi réelles : les maltraitances économiques.

Afin de se libérer d’un engrenage d’emprise, il est vital pour une victime d’être financièrement indépendante. Et cela, les hommes violents le savent mieux que quiconque. Certains d’autres eux vont même jusqu’à contracter des crédits au nom et à l’insu de celles qu’ils étaient censés les aimer, sans même ressentir la légitimité de leur donner la moindre explication. Et comme ces femmes vivent dans la peur permanente de la gifle ou de la pluie de coups, elles subissent, sans broncher. Alors, les dossiers de surendettement se succèdent, s’empilent les uns sur les autres… Jusqu’au jour où la force de pousser la porte d’un commissariat s’empare d’elles pour les guider à répéter leur action des dizaines de fois. Mais comme la « justice » n’est jamais juste, la seule condamnation qu’une victime peut espérer entendre prononcée à l’encontre son bourreau n’est que du sursis… Une épée de Damoclès que la grande faucheuse peut venir trancher impunément à tout moment.

Une femme attachée à son lit par son compagnon qui avait même éteint son téléphone pour être ainsi certain qu’elle n’aille pas travailler, cela peut paraître ahurissant et pourtant ! Certains hommes ne supportent pas l’idée que leurs compagnes soient financièrement indépendantes. L’argent leur permet de leur échapper et c’est précisément cela qu’ils ne supportent pas.

Le chiffre est à peine croyable : selon un récent sondage, 41% des femmes auraient déjà été victimes de violences économiques. C’est presque une femme sur deux ! Difficile de croire qu’une femme de notre propre entourage soit victime de violences, quelles qu’elles soient.

Cher lecteur, chère lectrice, je vous remercie de votre fidélité et d’avoir consacré quelques minutes de votre attention à la consultation de cet article. Prenez soin de vous comme de ceux qui vous témoignent de toute leur affection… Continuons à nous protéger, à protéger ceux que nous aimons, à protéger les autres et aidons nos soignants à sauver des vies : même vaccinés, restons vigilants aux gestes barrières… Et, puisque je ne peux malheureusement rien faire d’autre pour témoigner toute ma gratitude à ces soldats qui sont en permanence en première ligne : APPLAUDISSEMENTS ! A mon prochain « petit papier »… !

Jessica NATALINO alias « Plume Libre »,

Réflexions sur notre espèce humaine et sur notre monde