LA COLERE DU PEUPLE ISRAELIEN CONTRE LE GOUVERNEMENT DE NETANYAHOU

Dimanche 10 mars 2024

« LA COLERE DU PEUPLE ISRAELIEN CONTRE LE GOUVERNEMENT DE NETANYAHOU »

On dit souvent que l’on a l’Etat que l’on a choisi… Cette affirmation n’a jamais été aussi fausse qu’aujourd’hui. Demandez au peuple israélien s’il avait ne serait-ce qu’imaginer en élisant Nétanyahou au poste de Premier ministre pour la première fois en 1996 que celui-ci l’entraînerait dans des crimes de guerre sans précédent dans l’histoire de leur pays…

Nétanyahou est né en 1949 à Tel Aviv, soit un an après la création de l’Etat d’Israël. La Shoah, il ne l’a pas subie. Il aurait pu écouter les rescapés, au nom du devoir de mémoire mais aussi, et surtout, en tant que Juif… Mais non, manifestement… En 2015, aussi choquant que cela puisse paraître, le Premier ministre israélien était même allé jusqu’à avancer qu’ « Hitler ne voulait pas exterminer les Juifs en 1941 », obligeant la chancelière allemande, Angela Merkel, à réaffirmer elle-même la culpabilité de sa propre patrie dans l’Holocauste.

« Celui qui ne connaît pas l’Histoire est condamné à la revivre. » disait Karl Marx. Et, effectivement, cela se vérifie. Malheureusement. Aujourd’hui (au soir du samedi 02 mars), le peuple d’Israël est de nouveau dans les rues et cette fois, cela sonne presque comme un ordre : des élections anticipées. Il lui faut se débarrasser de ce gouvernement dont le Premier ministre ne pense qu’à ses intérêts personnels et dont les mains sont ensanglantées par les combats à Gaza.

130 otages israéliens sont encore retenus à Gaza et le bilan dans l’enclave palestinienne ne cesse de s’alourdir. Contrairement à la droite israélienne qui défend la poursuite des combats pour atteindre ce qu’elle nomme « une victoire totale », ici les appels aux négociations et à un cessez-le-feu sont de plus en plus insistants.

Mais ce n’est pas le pire… Le pire ? Ce sont tous ces enfants d’Israël et de Gaza qui ont les mêmes âges que les vôtres et que la guerre contraint à grandir et à évoluer dans la peur et l’anxiété, et avec ce sentiment de ne pas avoir d’avenir. Ce dont tous ces enfants d’Israël et de Gaza ont besoin sans en avoir naturellement conscience, c’est d’un gouvernement capable de leur garantir une paix durable à long terme.

Bien sûr, ce samedi soir s’est passé comme on aurait pu se l’imaginer : même si elle est parvenue presque par miracle à bloquer des axes routiers majeurs de la ville, la foule a fini par être évacuée par les autorités policières. Mais, dans ce pays qui ressemble plus à un régime autoritaire qu’à une démocratie, le peuple israélien est tenace : il a d’ores et déjà promis d’être présent tant qu’il le faudra. Il ne lâchera rien, jusqu’à ce qu’il y ait quelques personnes courageuses dans la coalition pour faire tomber le gouvernement et fixer une nouvelle date pour les élections autres que celles qui sont déjà prévues pour… fin octobre 2026 !

Cher lecteur, chère lectrice, je vous remercie de votre fidélité et d’avoir consacré quelques minutes de votre attention à la consultation de cet article. Prenez soin de vous comme de ceux qui vous témoignent de toute leur affection… Continuons à nous protéger, à protéger ceux que nous aimons, à protéger les autres et aidons nos soignants à sauver des vies : même vaccinés, restons vigilants aux gestes barrières… Et, puisque je ne peux malheureusement rien faire d’autre pour témoigner toute ma gratitude à ces soldats qui sont en permanence en première ligne : APPLAUDISSEMENTS ! A mon prochain « petit papier »… !

Jessica NATALINO alias « Plume Libre »,

Réflexions sur notre espèce humaine et sur notre monde