LA MORT D’ALEXEI NAVALNY, UNE AFFAIRE INTERNATIONALE

Mardi 12 mars 2024

« LA MORT D’ALEXEI NAVALNY, UNE AFFAIRE INTERNATIONALE »

Samedi, cela fera un mois déjà qu’Alexeï Navalny n’est plus là. Le 1er mars, son corps a rejoint sa dernière demeure : le petit cimetière de Borissovo. Mais « l’affaire Navalny » ne s’est pas éteinte ce vendredi-là. Au contraire, elle pourrait bien ne faire que commencer.

En effet, cette mort n’est pas seulement l’affaire de Lioudmila Navalnaïa, la mère du premier opposant à Poutine, ou encore de Ioulia Navalnaïa, son épouse qui pourrait bien reprendre le flambeau, mais bien de la communauté internationale. Que s’est-il passé derrière les murs de la colonie pénitentiaire nᵒ 3, à Kharp, en Iamalie ? C’est à cette question que 43 pays, dont les Etats-Unis, l’Union européenne et le Royaume-Uni, espèrent obtenir des réponses en lançant un appel commun le 04 mars dernier pour une enquête internationale sur la mort de l’opposant Alexeï Navalny, vendredi 16 février.

Pour tous, il y a bien un commanditaire : Vladimir Poutine. « La Russie doit autoriser une enquête internationale indépendante et transparente sur les circonstances de cette mort soudaine », estiment les 43 pays, assurant dans un communiqué que ce décès constitue un « nouveau signe de la répression croissante et systématique en Russie ». Ces pays appellent plus généralement la Russie à libérer les prisonniers politiques, les journalistes, les défenseurs des droits humains et les opposants à la guerre en Ukraine. « Nous appelons la Fédération de Russie à mettre un terme à ce climat d’impunité et à créer un environnement sans danger pour l’opposition politique et les voix critiques », écrivent-ils.

Bien sûr, il faut saluer cette initiative. Mais j’ai envie de dire : « Et après ? ». Peut-être faudrait-il transformer les paroles en actes, non ? Poutine a les mains maculées de sang depuis très certainement son arrivée au pouvoir, le 31 décembre 1999 ! Les conditions à son arrestation qui veulent que Poutine se rende dans un pays ayant ratifié les Conventions de Genève ne seraient qu’un prétexte pour fermer les yeux parce que tous les Etats de la planète s’y sont soumis… Y compris la Russie. Rien n’empêche donc la Cour pénale internationale (CPI) d’aller sonner au Kremlin et de présenter à Poutine son mandat d’arrêt qu’elle a rédigé à son encontre pour « crime de guerre de déportation illégale de population (enfants) et de transfert illégal de population (enfants) des zones occupées d’Ukraine vers la Fédération de Russie »… A ces inculpations devraient s’ajouter les morts de tous ses opposants considérées comme suspectes…

Cher lecteur, chère lectrice, je vous remercie de votre fidélité et d’avoir consacré quelques minutes de votre attention à la consultation de cet article. Prenez soin de vous comme de ceux qui vous témoignent de toute leur affection… Continuons à nous protéger, à protéger ceux que nous aimons, à protéger les autres et aidons nos soignants à sauver des vies : même vaccinés, restons vigilants aux gestes barrières… Et, puisque je ne peux malheureusement rien faire d’autre pour témoigner toute ma gratitude à ces soldats qui sont en permanence en première ligne : APPLAUDISSEMENTS ! A mon prochain « petit papier »… !

Jessica NATALINO alias « Plume Libre »,

Ce n’est que mon ressenti