« EN OFF, ON SAIT CE QU’IL S’EST PASSE. OFFICIELLEMENT, ON NE PEUT PAS LE DIRE. »

Jeudi 28 mars 2024

« « EN OFF, ON SAIT CE QU’IL S’EST PASSE. OFFICIELLEMENT, ON NE PEUT PAS LE DIRE. » »

Le 16 octobre prochain, cela fera quarante ans que le petit Grégory a été retrouvé pieds et poings liés dans les eaux glacées de la Vologne, une rivière vosgienne, à Docelles, à 6  kilomètres de Lépanges où il vivait, encore en fils unique, chez ses parents, Jean-Marie et Christine Villemin. Depuis ce mardi soir-là 21h15, cette énigme judiciaire fascine, tient en haleine la France entière. C’est même comme si elle faisait partie de notre histoire nationale. Chaque Français espère que la vérité éclatera avant qu’il ne ferme les yeux pour toujours.

Et si on nous révélait que la vérité est, en réalité, connue ? Pire encore : qu’elle est même connue depuis le début ? C’est, en tout cas, la conviction de François Daoust qui a sorti le 28 février dernier « Police technique et scientifique : Le Choc du futur », un livre écrit en collaboration avec Jacques Pradel sur les avancées scientifiques et technologiques dans le domaine des enquêtes policières…

L’ex-directeur de l’Institut de recherche criminelle de la Gendarmerie nationale semble être catégorique : les enquêteurs savent ce qu’il s’est passé il y a près de quatre décennies, ils connaissent l’identité du corbeau qui a revendiqué l’enlèvement et l’assassinat du petit garçon de 4 ans juste après l’avoir enlevé ce fameux 16 octobre 1984. Alors, pourquoi ne pas rendre cette vérité à ceux à qui elle est dûe, c’est-à-dire aux parents de Gégory d’abord et à la France ensuite ? Si la Justice n’est pas passée, c’est en raison d’une « erreur de procédure ». « En off, on sait ce qu’il s’est passé. Officiellement, on ne peut pas le dire, assure François Daoust. On ne peut pas en faire état, au risque sinon d’être poursuivi pour diffamation. Mais il y avait tout. ».

C’est le témoignage resté anonyme qui aurait permis aux enquêteurs d’élucider le mystère… Je comprends la peur des potentielles répercutions qu’une telle révélation pourrait engendrait. La vérité n’est-elle pas plus importante ? Je n’ai pas la réponse. C’est facile de critiquer ce silence lorsqu’on n’est pas personnellement menacé.

Si François Daoust ne peut pas prononcer le ou les nom du ou des protagoniste(s), il s’accorde néanmoins le droit d’expliquer : « La vérité est qu’il y avait des analyses, des interrogatoires qui étaient bons et qui nous donnaient la réponse. Mais comme cela a été annulé pour une erreur de procédure, on ne peut plus travailler sur ces scellés et on ne peut plus réinterroger dans les mêmes conditions une des protagonistes qui avait donné tous les éléments et la temporalité »

François Daoust ne prononce certes aucun nom mais, bon, « une des protagonistes », celui qui suit assidument l’affaire et ses « rebondissements » a très bien compris de qui il fait référence… !

Cher lecteur, chère lectrice, je vous remercie de votre fidélité et d’avoir consacré quelques minutes de votre attention à la consultation de cet article. Prenez soin de vous comme de ceux qui vous témoignent de toute leur affection… Continuons à nous protéger, à protéger ceux que nous aimons, à protéger les autres et aidons nos soignants à sauver des vies : même vaccinés, restons vigilants aux gestes barrières… Et, puisque je ne peux malheureusement rien faire d’autre pour témoigner toute ma gratitude à ces soldats qui sont en permanence en première ligne : APPLAUDISSEMENTS ! A mon prochain « petit papier »… !

Jessica NATALINO alias « Plume Libre »,

Ce n’est que mon ressenti

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